Pourquoi on pleure à l’arrivée d’un marathon ?
Après des heures d’effort, le corps a besoin d’extérioriser. Alors que certains s’effondrent juste après l’arrivée, d’autres hurlent de soulagement, d’autres pleurent… Les émotions en passant la dernière arche sont souvent très intenses. Mais que se passe-t-il dans la tête d’un coureur après 42,195 kilomètres ? Nous avons essayé de comprendre ce que veulent dire ces larmes qui coulent sur les joues des finishers.
‘1 – La fierté de l’avoir fait
C’est fait, 42,195 kilomètres sont passés, c’est terminé. Désormais, place à la récupération. Il faut juste récupérer la médaille de finishers et celle-là, elle donne le sourire.
‘2 – Le dépassement de ses propres limites
Ça semblait impossible, et pourtant… C’est fait ! Rien que pour cela, bravo.
‘3 – L’objectif atteint
Qu’il soit de 2h28, 3h16 ou encore 4h30, peu importe ! Avoir atteint l’objectif fixé depuis des mois procure toujours beaucoup d’émotions.
‘4 – Les retrouvailles avec ses proches
Grands parents, amis, conjoint(e), collègues… Ils étaient là pour encourager et ils sont aussi là pour l’arrivée. Rien de mieux que l’amour de ses proches à ce moment-là.
‘5 – La douleur
Le corps a tenu bon tout le marathon mais à la fin c’est trop, ça fait trop mal. Mal aux pieds, mal aux jambes, mal au dos, point de côté… Parfois les larmes soignent les maux.
‘6 – L’épuisement
Émotions, douleur, satisfaction… Alors que le corps et l’esprit tenaient bon pendant la course, une fois l’arche d’arrivée dans le champ de vision c’est trop. Impossible de retenir les larmes.
‘7 – La frustration
Frustration par manque de sensations, frustration du chrono, frustration de la gestion de course… Malheureusement, parfois, la frustration est là, difficile à avaler.
‘8 – Le partage
Le marathon donne parfois l’impression de se battre seul contre soi mais non… À l’approche de la ligne d’arrivée, il y a la foule, les supporters, les autres concurrents, les bénévoles sous l’arche. C’est émouvant.
‘9 – Le regard de la personne qu’on aime
Elle est là, elle attend, elle a suivi toute la course. Elle connaît les sacrifices, les heures d’entraînement, les blessures… Elle sait combien le marathon n’est pas un long fleuve tranquille. Elle est fière et ce regard n’a aucun prix, au détriment de quelques larmes et c’est ok.
Bon… On l’aura compris, les émotions après 42 kilomètres c’est un ensemble de choses entre fatigue, fierté, douleur… Ces instants sont aussi merveilleux que précieux et bien souvent indélébiles.
Moralité : toujours avoir des mouchoirs pour la finish line (rire) !
| Calendrier des Marathons en France, ici.