Marathon de Stockholm

Une course mythique au cœur de la capitale nordique

Le Marathon de Stockholm a vu sa première édition partir sur la simple hypothèse d’un défi, que c’était lancé Anders Olsson. En 1978, Cet ancien journaliste sportif, émerveillé par un article sur le Marathon de New York et ses 12 000 participants de l’époque, a voulu voir plus grand pour sa capitale suédoise, caractéristique du calme et de la tranquillité. Un an plus tard, le 4 août 1979, 2155 coureurs au départ de se qu’on appellera toujours : la première édition du Marathon de Stockholm.

Un homme et une femme se sont démarqués ce jour-là, il s’agit du finlandais Jukka Toivola et de l’Allemande Heide Brenner, ils réalisent tous les deux des temps gravé dans le temps : 2h 17min 35s et 2h47 min 06s. Au fur et à mesure des années, le marathon de Stockholm accueille de plus en plus de participants. En 1981, c’est la légende du marathon Bill Rodgers qui va faire entrer la course dans le calendrier annuel des mordus de course à pied. L’américain réalisera une performance incroyable en 2h13min 26s.

Mais ce succès, Anders Olsson le doit aussi à la beauté de Stockholm. Construite entre au bord de la mer Baltique, et du lac Mälaren, elle se compose en 14 îles. Pour la course, le départ se fait aux portes du Stade Olympique, pour ensuite laisser les athlètes découvrir le centre-ville, puis la campagne suédoise. Sur le passage, le Palais Royal, l’hôtel de ville, le théâtre dramatique, le Parlement Suédois, de nombreux bâtiments emblématiques se dressent sur le parcours. Les nombreux musées présents dans la ville sont également sur le passage, à Stockholm, il y en a plus d’une cinquantaine ! Au fur et à mesure des foulées, les coureurs s’engagent sur les allées de Djurgården avant de prendre un élan de fraîcheur sur les berges de la ville.

Même grâce à sa beauté de renommer mondiale, chaque coureur aguerri, sait que le Marathon de Stockholm est aussi une course avec des aspects difficiles. La course étant organisée au mois de juin, les températures estivales peuvent être un peu rudes pour certains athlètes. Les deux boucles qui sont a effectués pour venir à bout des 42 km, réservent quelques surprises, l’une d’elles : le pont Västerbron, sa difficulté, il la doit à la monter assez raide que les participants doivent franchir pour traverser.
Heureusement, l’organisation est consciente de ses talons d’Achille, pour remédier à ses désagréments, de nombreux ravitaillements et points de rafraîchissement sont prévus tout le long du parcours.