Prom’Classic 2025 : Sarah Madeleine et Azeddine Habz les plus rapides
En ce premier dimanche de janvier, Nice a troqué ses airs de station balnéaire pour ceux d’un véritable stade à ciel ouvert. La 25e édition de la Prom’Classic a ouvert une nouvelle page d’histoire sur les 10 kilomètres de la Promenade des Anglais.
Chez les hommes, Azeddine Habz a littéralement avalé le bitume. Avec une foulée féline et une allure presque insolente, le Français a survolé la course en 27’44, explosant le précédent record de l’épreuve. Ce chrono le place parmi les meilleurs performeurs français de l’histoire sur cette distance. Après avoir brillé sur 1500 mètres aux Jeux olympiques de Paris 2024, Habz prouve qu’il sait aussi tenir la cadence sur des distances plus longues. Derrière lui, le Marocain Soufiyan Bouqantar (27’51) et Baptiste Jard (28’47) ont complété un podium qui sentait la poudre.
Sarah Madeleine, une cadence implacable
Chez les féminines sur la Prom’Classic, Sarah Madeleine n’a laissé aucune chance à ses adversaires. En 31’15, elle égale le record de France du 10 km, détenu depuis 2019 par Liv Westphal. Plus qu’une victoire, c’est une démonstration. Madeleine, olympienne elle aussi, a écrasé la concurrence et s’offre un chrono qui restera dans les annales. Derrière elle, Nina Chydenius (32’14) et Coraline Maamouri (32’27) n’ont pu que constater l’écart.
Un peloton gonflé à bloc
La Prom’Classic, c’est aussi et surtout une fête populaire. Avec 13 000 coureurs au départ, l’événement a pulvérisé son record de participation. Un chiffre qui donne le vertige quand on se rappelle qu’ils étaient à peine 7 500 en 2023. Parmi les performances marquantes, le jeune Martin Hubner a fait sensation. À seulement 19 ans, il s’offre un nouveau record de France junior avec un chrono étourdissant de 29’10. Une performance qui le place déjà parmi les grands espoirs de l’athlétisme tricolore. À l’autre bout du spectre, Charles Struyven, 91 ans, a prouvé que l’âge n’est qu’un chiffre. En bouclant les 10 kilomètres en 1h48’31, il a rappelé que la performance appartient à tous.