Un triomphe éclatant pour la 6e édition de La Grande Course du Grand Paris !
« 16 000 mercis », c’est dit. Playground, l’organisateur de l’événement, a encore une fois fait un carton plein pour cette nouvelle édition de La Grande Course RATP du Grand Paris Saint-Denis, ce dimanche 30 mars. Entre son arrivée légendaire au Stade de France et les nouveautés de cette année, la course, qui s’étend dans l’Est parisien, a rassemblé plus de 16 000 participants, quelle que soit la distance ou la durée.
✔ Notre journaliste Sabine était sur le parcours et à l’arrivée pour recueillir à chaud les émotions des finishers !
| Des distances pour tous les goûts
4 courses étaient à l’honneur. Amateurs et expérimentés avaient le choix entre un semi-marathon partant de l’hippodrome de Paris-Vincennes, un 10 km au départ historique à la place de la République, un 5 km non chronométré dans les rues du quartier Pleyel, et une course enfants. Inauguré en cette matinée, le 5 km Matmut, dont tous les bénéfices étaient reversés à l’association Premiers de Cordée, avait pour objectif de rassembler tous les participants autour d’une expérience commune et d’un effort physique collectif, sans se focaliser sur la performance. Ainsi, coureurs et marcheurs ont pris part à cette épreuve à allure libre, dans une ambiance conviviale et solidaire.
| Entre petits et grands au 5 km Matmut #NésPourBouger
Après leurs exploits lors de la course enfants, Lola et son petit frère Pablo étaient de la partie, heureux de prolonger cette expérience. D’autres coureuses étaient aussi dans la même perspective. Maryse et Elodie, deux soeurs réunies pour un concert ce week-end, l’une venant de La Réunion et l’autre, des Landes, en ont profité pour enfiler leurs baskets. À l’opposé, deux licenciées de RMA, Marie-Amélie et Victoire, concentrées sur leur échauffement, prenaient place aux avant-postes pour « lièvrer la course » et viser un chrono sous les 20 minutes. Dans un esprit plus décontracté, Mario et Luigi étaient prêts à accompagner une proche dans sa toute première course.
| Un semi-marathon inédit à travers des lieux emblématiques
Avant tout là pour l’immersion parisienne, Adrien et Maxence ont dû puiser dans leurs ressources, comme leurs 8000 autres concurrents « C’était dur, comme toutes les courses », confiaient-ils. Les Parisiens ont eu la sensation « d’un tunnel interminable avant l’arrivée dans le stade » mais la vue iconique du lieu, la musique, les encouragements des spectateurs leur ont donné l’énergie nécessaire pour sprinter et terminer en moins de 1h25. Engagée sur les 21,1 km également, Romane s’est réjouie de se rapprocher peu à peu du stade à chaque foulée. « C’était vraiment classe ! » s’exclamait-elle, aux côtés de son ami Pierre, lorsqu’elle repensait à l’arrivée dans ce lieu mythique. Inscrits au dernier moment, les Bordelais, Julie et Clément ont manqué le départ de leur sas sans s’en formaliser. Quant à Marie, venue du Sud de la France, elle a franchi la ligne d’arrivée juste devant son petit ami Mathis. Les Marseillais ont adoré le parcours, bien que le défi ait été de taille car « c’était la première fois » qu’ils couraient une telle distance.
| Des victoires inattendues et des jeunes prometteurs sur le 10 km
« Pas seuls à être unie dans l’effort, Laëticia a terminé 2e du 10 km grâce à son « copain qui l’a soutenue jusqu’à la fin », un pacer précieux ». Coureuse depuis seulement un an, blessée dernièrement, elle s’est surprise en battant son record et « en se sentant comme une star » dans le stade, en 38’49. Celle qui l’a devancée, Lison, une espoir aguerrie qui « court tous les jours », ne s’attendait absolument pas à l’emporter ce matin avec un temps de 37’32. Habituée à « gagner des petites courses de village », la Berruyère de 21 ans est venue spécialement pour l’occasion et a eu bien raison. Côté masculin, Théo, au rendez-vous pour la 2e année consécutive, s’est incliné face à plus forts que lui, tout en battant son record personnel. Le niveau de ses concurrents, Lahoucine, âgé de 22 ans, et Saddam, lui a permis de réaliser un temps de 31’25, alors qu’il l’emportait l’année précédente en 32’40. Respectivement 1er et 2e de la course, le duo de tête se dit « content » malgré « un chrono moyen ». Pour d’autres, peu importe la victoire, « tant que l’objectif est atteint ». Romane et Quentin, quant à eux, se sont mutuellement motivés, tirant le meilleur de chacun, et ils sont ravis de faire partie des 6000 finishers du 10 km, très animé par de nombreuses fanfares tout au long du parcours.
| La RATP, un nouveau partenaire de prestige
Partenaire titre, la RATP s’est fait remarquer dès le début avec tous ses représentants arborant des t-shirts bleu clair, sur lesquels était inscrite en grandes lettres : « Groupe RATP ». Gâtés, ils avaient fière allure avec leurs dossards offerts et leurs grands sourires sur les différents parcours. Cyril était l’un d’eux, ravi de représenter l’ASB Course à pied et d’obtenir un bon résultat dans un environnement propice au plaisir, avec un « petit stand » rien que pour eux et un espace dédié pour leurs affaires dans le camion « vestiaires ». Il nous donne rendez-vous dans deux semaines au Marathon de Paris, où il aura de nouveau l’occasion de bénéficier des avantages de son entreprise. Autant en profiter !
| Amour, partage et bouquet final
Le soleil qui pointe son nez, des sourires radieux jusqu’aux oreilles, les finishers ont savouré ce moment en communauté ! Deux amies ont été aperçues se tenant la main, tandis que deux hommes, un père et son fils, se sont distingués en franchissant la ligne d’arrivée, les épaules collées. Des checks, des câlins à n’en plus finir, des gestes de célébration ont rythmé l’événement. Une dernière ligne droite sur une piste de champions méritait bien d’être fêtée comme une victoire, après l’émulation de cet été olympique. Pas de démérite pour les supporters, qui ont été présents dès 8h du matin, prêts à encourager et tenter de passer de l’autre côté. Ils ont tout donné. Les héros de la journée ont été récompensés de mille manières : bouquets de fleurs pour saluer leurs efforts, pancartes et affiches remplies de mots de soutien, cris d’encouragement et applaudissements à tout va, surtout pour les célébrer comme il se doit.
Sans aucun doute, le nombre record de participants ne nous étonne que si l’on oublie l’adrénaline des finishers lorsqu’ils foulent la piste violette dans les derniers mètres.