Ces moments que tout coureur a déjà vécu
08/04/2025 18:39Le running, c’est une passion, un mode de vie, un sport qui nous fait nous sentir invincibles, enfin presque. Car soyons honnête, pratiquer la course à pied, c’est aussi vivre de grands moments de solitude, des situations embarrassantes et des petits drames dont on se passerait bien. Prépare-toi à revivre ces moments que tout coureur a déjà vécu.
| Accélérer quand tu croises un autre runner
Difficile de ne pas avoir connu cette situation. Le running est un sport qui rassemble. Quand on court, nous sommes très souvent amenés à croiser d’autres passionnés de course à pied. Tu es tranquillement en train de trottiner à ton rythme, profitant de ta sortie, quand soudain, au loin, une silhouette apparaît. Un autre coureur. Aussitôt, ton cerveau enclenche un mécanisme ancestral que personne n’explique vraiment : tu accélères. Il existe plusieurs théories pour expliquer ce phénomène : l’ego sportif, l’instinct de compétition, la peur du jugement ou encore le boost d’adrénaline. Bref, peu importe la raison, tu as sans doute regretté cette accélération brutale quelques minutes plus tard.
| Tomber devant tout le monde est faire genre que tout va bien
Le début du récit est plutôt sympa. Tu cours pour ta sortie d’endurance du week-end, tu es concentré et dans ta bulle. Les kilomètres passent et puis…, c’est le drame. Un trottoir traître, un lacet mal noué, un faux mouvement… et te voilà en plein vol plané. Évidemment, tu le sais, on le sait, tout le monde le sait. L’impact est brutal, le silence s’installe. Les passants ont tout vu. Réflexe immédiat : sauver la face. Tu te relèves comme si de rien n’était alors que ton genou est en sang et ton ego souffre en silence. Tu repars en boitant, mais tu t’es relevé avec élégance.
| Partir trop vite et exploser en vol
Même si certains sont des spécialistes en la matière, nous avons tous connu un pop-corn, plus ou moins important, en course. Partir à ce que tu crois être la bonne allure, mais tu sais pertinemment que tu le paieras. Les derniers kilomètres de ta course ne seront qu’un long chemin de croix, pendant que tous les autres partis prudemment, allongerons la foulée et te doublerons sans aucun complexe.
| Oublier de couper sa montre à l’arrivée
Il ne reste que quelques mètres, mais tu le sais déjà, tu vas battre ton record. Tu coupes la ligne d’arrivée, tu célèbres pour la photo finisher que tu achèteras 25 euros, tu exultes, tu pleures. Ce nouveau record, tu es allé le chercher après des semaines de préparation, de doute et de sueur. Tu vas pouvoir afficher fièrement sur Strava ton chrono. Enfin ça, c’était avant que tu ne te rendes compte, 1h15 après l’arrivée, que ta montre tourne toujours… Saleté de lap ! Reste plus qu’à te justifier sur Strava.
| Arrondir le kilométrage de ta sortie
Traileurs, routards, pistards, nous l’avons tous déjà fait. Oui oui, on parle bien de faire de petits allers-retours devant la porte de la maison ou encore des tours de tiers-quar pour arrondir le kilométrage de la sortie. Et vous savez quoi, vous avez raison !
| Croire que tu es plus rapide après avoir acheter une nouvelle paire de chaussures
Dans le shop, tu avais déjà fière allure quand tu testais la dernière paire de pompes de ta marque préférée. Tu faisais des allers-retours dans le rayon running pour tester la paire (entre nous, tu ne testes pas grand-chose dans le magasin.). Premier footing avec tes nouveaux bolides, tu penses être le plus rapide du monde. En réalité, tu rentreras avec deux belles ampoules, car tu n’avais pas pris soin de faire un peu tes chaussures avant de les tester.
| Sprinter pour éviter un feu rouge (et le regretter bien sûr)
Pour les coureurs urbains. Tu as sans aucun doute accélérer la foulée quand tu as vu que le feu piéton était sur le point de passer au rouge. He oui, une accélération nette, franche comme si ta vie en dépendait pour ne pas avoir à t’arrêter au feu. Au final, c’est ton cardio qui atteins la zone rouge et tu vas mettre 3 kilomètres tout t’en remettre (si tu t’en remets).
| Passer devant une vitrine et se regarder courir
Tu crois qu’on ne t’a pas vu faire ? Coquin ! À ce moment, tu penses courir comme un pro, foulée légère, bras souples, visage détendu. Tu passes devant la vitrine d’un magasin ou d’une agence flambant neuve, et tu te dis “tiens si je regardais à quoi je ressemble quand je cours”. Contre toute attente (nous, on y croyait pourtant pas une seconde), le résultat est flagrant : un pingouin en panique. Attaque talon digne d’un forage de pétrole, ta foulée est plus proche d’un bébé girafe apprenant à marcher que d’un athlète olympique, la couleur de ton visage se confond avec du pesto rosso. Bref, la prochaine fois, regarde droit devant toi.
Evidemment, la liste est encore longue, mais si tu coches déjà une bonne partie de cette liste de moments que tout coureur a déjà vécu, c’est que tu passes beaucoup de temps à courir !